Décohabiter, le défi de l’autonomie pour les jeunes vulnérables

En France, les jeunes quittent le domicile parental à 24 ans en moyenne. Pour ceux qui grandissent sans soutien familial, comme les jeunes sortant de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), le départ se fait souvent bien plus tôt, entre 18 et 21 ans au plus tard. Pas par choix, mais par obligation. Une nouvelle difficulté se présente : trouver un logement où passer la prochaine nuit.

Un passage inégalement vécue

La décohabitation représente un moment de passage vers l’âge adulte. Cependant, tous les jeunes ne sont pas égaux lors de cet étape de vie. Parmi les facteurs qui influencent ce passage :

  • La situation économique : la hausse des loyers et des prix de l’immobilier impacte fortement la capacité des jeunes à s’installer seuls.
  • Le niveau d’édudes : les jeunes diplômés du supérieur et les actifs stables ont plus de facilité
  • Soutien familial : les jeunes issus de familles aisées bénéficient souvent d’aides financières, notamment pour le logement.

Cette année, le nombre de personnes sans domicile fixe a atteint 350 000 et les jeunes sortant de l’ASE sont particulièrement concernés : 6% seulement trouvent un logement autonome

Ces jeunes concernés font donc face à l’autonomie du jour au lendemain et au manque de préparation à affronter le monde seul. Ceci implique un manque de commpétences pour gérer son budget, les démarches administratives et le maintien d’un réseau social.

Ce départ précipité peut entraîner des situations de grande précarité : errance, rupture scolaire, isolement, voire mise en danger. Les mineurs non accompagnés ou les jeunes en situation de handicap sont encore plus exposés.

Chapitre 2, un point de relais

Face à ses réalités, notre Service de Suite existe pour prévenir le basculement vers la précarité. Nous accompagnons les jeunes vers l’autonomie avec des repères solides : un soutien humain, des outils concrets et une présence continue. pour bâtir leur avenir.

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